Bien sûr, comme tout audiophile à la recherche du système absolu, j’ai eu ma période de doute.
A chaque fois, j’ai essayé de me « recentrer » sur la musique vivante.
En écoutant des musiciens jouer, en allant aux concerts, en portant toujours une oreille attentive à la structure de la musique, plutôt que de me focaliser sur les timbres.
Car, d’un instrument à un autre, d’une salle à une autre, le son peut varier dans de grandes proportions. Qui pourra dire que l’instrument restitué à travers un équipement est réaliste ou pas ? Le seul fait de s’en approcher ou de s’en éloigner en modifie déjà le timbre.
Alors qu’en se concentrant sur la structure musicale d’une œuvre on « étudie » à la fois le rythme, la ligne mélodique et les harmoniques.
Voici ce qu’on peut lire sur wikipedia : « Dans l’approche extrinsèque, fonctionnelle, de la musique, comme de tout art, une œuvre ne peut être perçue et appréciée pleinement par un individu que si elle établit des correspondances émotionnelles, réactives, interprétatives, cognitives, avec son histoire (personnelle et collective) et avec sa culture. Il n’y a donc musique que s’il y a un dialogue implicite entre compositeur, interprète et auditeur.
Création, interprétation ou improvisation musicale, produisent donc une réception particulière de l’œuvre, où l’agencement des éléments formels joue un rôle prépondérant, analysé précisément par l’acoustique musicale et la psychoacoustique. Cet agencement constitue la structure musicale de l’œuvre.
La mémoire joue un rôle très important dans l’audition d’une œuvre musicale».
Je vous renvoie ainsi sur le portail Wikipedia consacré à la musique où il est encore écrit : « La musique est l’art consistant à arranger et ordonner sons et silences au cours du temps parfois dans l’espace (le musicien est sur scène ou dans le public) selon 4 critères : le rythme c’est-à-dire la durée des sons dans l’espace temporel, est le support de cette combinaison dans le temps, la hauteur celle de la combinaison dans les fréquences (son grave ou aigu), le timbre (la nature du son qui dépend des harmoniques plus ou moins multiples produites par la source sonore : le timbre de la trompette n’est pas le même que celui du violon), l’intensité du son (ce que l’on appelle les effets dynamiques en analyse musicale : piano, triple forte, crescendo…). »
Cette description rend compte de la difficulté à maintenir une approche suffisamment évaluative pour estimer le niveau de musicalité d’un système.
Une restitution tournée vers la réalité de l’œuvre plus que vers la véracité des timbres, voilà ce que je recherchais.
Mon premier achat en 1989 d’un ensemble NAIM (ampli et préampli séparés) est l’aboutissement d’une longue recherche vers une restitution fidèle à l’interprétation et à la lecture de la partition.
Eddy LUX sur son blog de Synthèse Haute-Fidélité a bien résumé ce que j’ai ressenti : « On parle de côté “vivant” parfois… c’est tout un ensemble de choses qui donnent la vie à l’interprétation, qui rend le système magnifiquement crédible. D’ailleurs, c’est assez immédiat, vous ne trouvez pas ? Quand ça marche, c’est tout de suite. Comme si on comprenait l’intention des musiciens. Cette immédiateté à causer. Cette éloquence qui colle parfaitement à l’esprit de la musique. Ce n’est bien sûr pas que de la dynamique. C’est bien plus que cela. C’est sûrement cette faculté de communication peu ordinaire qui fait qu’on passe à un système NAIM sans se poser de questions. »
C’est ainsi que l’on comprend que la musique est vivante, on se surprend à accompagner le rythme, à siffler sur un air, à s’émouvoir d’un chant … « Là, on se dit qu’il se passe quelque chose. »
Le lien qui s’établit entre vous et votre chaine Hi-Fi crée une relation personnelle qui va vous permettre de déterminer votre niveau de satisfaction.
Liens utiles :
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Haute fidélité, fidélité à quoi ?
N.B. Surveillez la rubrique Reportages/Fabricants. Je publierai bientôt un dossier complet sur la marque NAIM AUDIO.
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